Le sujet pensant
ne se connait pas.
Il se crée mille
et une barrières
pour maintenir
µen équilibre
l’illusion qu’il se
fait de lui sinon
quoi tout s’écroule.
le JE est morcelé en des milliards de lieux et de temps différents, il n’est pas un.
Le JE n’est qu’une
sous création d’une
Volonté souverain
antérieure à
la création de son
univers subjectif
mais
dans cette
création le JE n’est
pas donné la capacité
de se rendre à la lumière
de sa véritable nature
les
limites dans lesquelles
l’objet-sujet se retrouve
compris dedans ne sont
pas des limites que
connaissent la personnalité
fondamentale
traversé par la Volonté.
Chaque JE se retrouve au centre de son univers subjectif
de son terrain de Jeu
dont les limitations sont toujours un fragment du cristal que forme la totalité des terrains de Jeux.
Les limites du Je qui nous sont connus sont par exemple l’espace et le temps.
JE suis parfaitement ou
je suis censé être sans
jamais parvenir a y être
et quand j'y suis je n'y serais plus.
Il existe un nombre infini d’univers possibles ou tous les choix que j’aurais fais et pu faire, ont déjà, encore et toujours été faits
étant donné que la Volonté première qui génère toutes ces différentes mises en abîmes ne se retrouve pas en tant qu’objet fragmenté dans toutes ces micro-sphères, mais plutôt les traverse toutes simultanément en tant qu’Elle se révèle être dans toute sa totalité.
le JE
est une fonction de ce
Moi originelle qui s’étends
sur un nombre infini
d’univers subjectifs.
Il existe une base de donnée
ou toutes les actions faites
se faisant
et allant se faire sont enregistrés
constituant le cloud des infinis possibles.
Le Je ne vis jamais la mort.
Je se retrouve au centre de son univers
ce qu’il en déduit comme lois et
conclusions seras toujours en rapport à Lui/Elle.
L’Humain se perçoit comme étant au centre de son univers.
Le chat se perçoit comme étant au centre de son univers.
Le chien…
Pourquoi je m'intéresse au médium de la parole.
C’est une porte vers un univers particulier. Car selon des penseurs comme (Adorno) la créativité inhérente de l’homme est une faculté négative et donc en elle même révolutionnaire car elle emmène l’individu à déclasser et complexifier sa nature, ce qui est à l’encontre de ce que la société marchande et ses mesures de contrôle tendent à vouloir faire.
Seulement tout medium de parole doit de nouveau décloisonner ses propres barrières et devenir à nouveau cet oiseau libre qu’il était au début
à l’écart de toute institution marchande,
de tout courant réducteur,
à l’écart même de ce qu’elle à pu produire par le passé,
elle ne doit absolument pas se figer,
mais toujours rester en mouvement,
de sorte pouvoir systématiquement proposer des nouvelles issues,
qui elles seront sûrement repêchés par le courant populaire mais a parole ne doit pas devenir ce courant populaire,
elle le traverse par sa lumière multifacette,
le courant populaire ne pourra qu'en relever un fragment,une etincelle
une idée limité de ce qu'est la parole véritable